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mardi 24 juin 2014

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De plus en plus de gens consacrent leurs vies entières à leurs professions oubliant complètement l’aspect personnel de leurs vies. Le problème est la difficulté qui a cette personne et ceux qui l’entourent de comprendre qu’elle souffre d'une maladie addictive. Connaissons les caractéristiques les plus communes des bourreaux de travail et quelques suggestions pour les surmonter.


Qu’est ce que l’addiction au travail ?

Certaines personnes centrent leur vie au travail, elles la consacrent autant de temps arrivant même à négliger d'autres tâches et obligations importantes. Elles deviennent obsédées du travail au point où leurs relations sociales disparaissent complètement, ou les limitant aux personnes ayant un lien ou autre avec la vie de travail.

Leur vie familiale reste également affectée par le manque d'attention et de dévouement. Ces personnes sont dédiées exclusivement à travailler et arrivent à perdre de l'intérêt aux quelconques autres activités. On dit qu’ils sont dépendants de travailler.

Le workaholisme est une dépendance qui entraîne chez la personne dépendante un manque d’intérêt à tout ce qui n'appartient pas au monde professionnel. Ses pensées sont toujours autour du travail et elle ne sait pas comment profiter des vacances ou des week-ends, elle ne sait pas se détendre ou se divertir durant les temps libres. Elle attend avec impatience le retour au travail.

Profil d'un WORKAHOLISTE

Les traits les plus communs des gens dépendants de travail sont les suivants: 
  • Ils recherchent une reconnaissance sociale de leur travail, ils ont besoin de se sentir que les choses sont en leurs mains. 
  • Ils sont perfectionnistes et leur estime de soi plutôt faible. Ils n'aiment pas le travail d'équipe, sinon ils préfèrent travailler seuls. 
  • Ils aspirent à avoir le pouvoir même si leur motivation n’est pas seulement celle-ci. La plupart des workaholistes sont des gens avec une position de responsabilité et des possibilités d'avancement. Mais il y a aussi ceux qui n'ont pas une charge de haut niveau ou des possibilités d'améliorer ou de modifier la situation. En général, on peut dire qu’ils utilisent le travail comme un refuge pour s’échapper d'autres problèmes. 
  • Ils sont ambitieux et narcissiques. Se déshumanisent quand ils atteignent les positions avec le pouvoir, ne prennent pas en compte les sentiments des autres ou de la compagnie lors du travail, et ils attendent que leurs subordonnés accomplissent un horaire de travail similaire au sien. Ils sont très exigeants de soi et des autres. 
  • Leur vie professionnelle affecte négativement leur vie de famille en travaillant en dehors des heures réglementaires, week-ends ou des vacances. Souvent ils prennent du travail à la maison et ne débranchent pas le téléphone de travail pour si nécessaire. 
  • Ils développent fréquemment des maladies cardio-vasculaires, gastriques, de l’hypertension et de l'anxiété. 
  • Cette addiction peut être accompagnée par d'autres, tels que l'usage de drogues ou de médicaments psychoactifs pour augmenter les performances de travail et rattraper le manque de sommeil et la fatigue. 




Vie personnelle et professionnelle

Le problème est que de nombreuses familles acceptent cela, tout semble être justifié si son absence ou manque d'attention sont dus à des questions de travail.

Cela implique des problèmes encore plus, le couple devient une étrange et à la fois ils font des vies séparées, ils planifient leur vie sans l'autre personne dans la mesure où l'absence de l'autre est habituée et sa présence devient souvent un obstacle.

De même, le workaholiste vit les moments familiers avec anxiété, il ne sait pas comment profiter de sa famille et espère seulement retourner au travail.

D'autre part, sont celles familles dans lesquelles cette situation fait qu’ils soient en discorde continue et qu’ils discutent fréquemment. Le workaholiste estime qu’il est trop exigé de la part de sa famille et, à l'inverse, son partenaire nécessite sa présence et une vie ensemble.

Dans les deux cas, il est clair que le milieu familier souffre des conséquences de cet état de fait, des couples en crise, des enfants qui ratent leur père ou leur mère (en fonction de qui est le workaholiste), des amis qui sont perdus et, dans certains cas, des familles brisées.

Parfois, la source de la dépendance est bien la famille. Le workaholiste utilise le travail comme une forme d’évasion des conflits, en se libérant de devoir faire face à des parents mécontents, sans confronter les problèmes, ni résoudre les situations familiales controversées.

Il l'utilise comme un stupéfiant qui lui permet d'oublier ses problèmes. Il fait du travail son monde et oublie ou ignore sa famille et amis. Il est malheureux dans sa vie personnelle, mais il ne propose pas des solutions, peut-être parce que la plupart des bourreaux de travail ne le savent pas.

Suggestions pour surmonter le workaholisme

Le problème des bourreaux de travail, c'est que, ni eux ni ceux qui les entourent sont conscients qu'ils souffrent d'une addiction. Nous pouvons dire que c’est une addiction déguisée car, apparemment, elle ne nuit à personne, sinon que pour le contraire, tout le monde pense que la fin de cet engagement intégral est l’obtention des avantages personnels et familiers.

Ce qui est essentiel pour surmonter cette addiction est d'apprendre à séparer le monde personnel de celui du travail, pour cela, ils doivent être claires les priorités dans la vie, il faut retrouver les liens avec la famille et les amis et le jeu avec les enfants, l'amour du conjoint et le plaisir d'un rassemblement d'amis. Ne pas vivre le travail comme quelque chose de personnel, sinon se convaincre qu'il est purement un moyen de vivre.

Lorsque vous arrivez à la maison, déconnectez-vous complètement de votre travail, éteignez le mobile du travail, organisez des rencontres avec les amis, planifiez une occasion de voir un bon film avec votre famille. Organisez votre temps de loisirs et en profiter. Forcez-vous si nécessaire à sortir, aller au cinéma, faire du sport, etc. Dépendez-vous de vous-même.

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