Depuis quelque temps déjà, votre cœur palpite étrangement
votre gorge se noue, la tête vous tourne et tous vos sens sont en émoi ? Mais
de quel mal souffrez-vous donc ? Si vous présentez ces symptômes, vous avez de
la chance car, pas de doute, c’est l’amour ! Certes, ce sentiment échappe à
toute explication rationnelle mais, passé au crible scientifique, il n’en finit
pas de nous surprendre.
Les élans de notre cœur déclenchent en effet une cascade de
réactions biologiques et hormonales, et ce, dès les premiers instants. Et des
études révèlent, peu à peu, leurs bienfaits sur notre santé physique et morale.
Revue de détails sur ce sentiment universel…
L’amour serait-il le plus naturel des antidépresseurs ? Dès
la rencontre avec l’être aimé, c’est à un feu d’artifice hormonal auquel on
assiste. Des neurotransmetteurs et hormones de l’excitation (adrénaline,
noradrénaline, dopamine) sont libérés, provoquant l’augmentation du rythme
cardiaque, de la température et toutes les manifestations physiques de l’émotion
amoureuse soudaine : le cœur s’emballe, les jambes flageolent, les mains
deviennent moites… Mais celle qui met le feu aux poudres, c’est la
phényléthylamine (ou PEA), qu’on trouve d’ailleurs en faible quantité dans le
chocolat, aliment réputé antidépresseur par excellence.
Sécrétée en très grande quantité par les amoureux au moment
des premiers émois et pendant les premières années, cette « amphétamine »
naturelle, produite par le cerveau, a des effets similaires à ceux causés par
certaines drogues.
Les amoureux se sentent optimistes, rajeunis, plein
d’énergie, d’allégresse, voire euphoriques. De plus, ce sentiment s’accompagne
d’une augmentation de la sécrétion de sérotonine.
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