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mercredi 29 janvier 2014

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Les personnes atteintes de cette phobie ne peuvent pas penser clairement, ils ne se concentrent pas sur la conduite, mais sur les dangers potentiels qui peuvent survenir. Ils voient en tout un danger, et perçoivent le trafic comme une menace. Ils se sentent menacés et vulnérables, car ils savent que tout n'est pas sous leur contrôle.



Définition de l’amaxophobie

L’amaxophobie vient de "amaxo" qui en grec signifie char et «phobie» signifie la peur. Elle est définie comme une peur irrationnelle de conduite.

Nous ne pouvons pas confondre l’amaxophobie avec l’insécurité au volant. L'insécurité dans la conduite est due à l'absence de l’habilité à conduire des véhicules et, dans la plupart des cas, ce manque de compétence se produit car il ya peu d'expérience derrière le volant ou parce que nous avons longtemps sans conduire.

Qui est concerné ?

Normalement, cette phobie est associée à des expériences traumatisantes comme avoir souffert ou observé un accident de circulation ou quand un membre de la famille ou un ami a été victime d'un accident de la circulation.

Dans le fond, le problème est du au manque d'estime de soi et de confiance en soi. Cette pathologie est plus fréquente chez les femmes, en particulier celles dont les parents, frères et sœurs ou maris très dominants ou machos qui l’ont réduit son estime de soi.

Les amaxophobiques sont très négatifs à l'égard de leur forme de conduire, ils sont considérés comme incapables de conduire un véhicule avec compétence, ils croient qu'ils peuvent être la cause d'un accident de la circulation ou ils pensent qu'ils ne vont pas savoir comment agir dans des situations difficiles sur la route comme les fortes pluies, les brumes, les dérivations temporaires ... Ils sont tellement en insécurité dans leur façon de conduire, et rarement qu’ils se posent derrière le volant.

Les symptômes les plus communs

Entre les symptômes les plus courants en trouve l'anxiété, les tremblements, les maux d'estomac, la rigidité, la transpiration excessive ou tachycardie, même des cauchemars avant et après la conduite.

Ceux qui en souffrent, ils exposent une grande tension psychologique, atteignant éviter des situations où la conduite est nécessaire, comme toute sortie de loisirs impliquant un déplacement en voiture, un voyage en voiture, une excursion,... dans les cas les plus extrêmes, il ya des gens qui ont quitté un poste de travail supposant un déplacement quotidien en voiture.

L’amaxophobie suppose dans ces cas une contrainte majeure, il s’agit là d’une peur paralysante.

En outre, il est très fréquent de souffrir des tensions musculaires, comme une des conséquences les plus communs la contracture dans le cou et les épaules, ces contractions peuvent devenir chroniques lorsqu’on conduit fréquemment.

Les amaxophobiques sont paralysés au volant, ils se sentent menacés et vivent la conduite comme un grand danger. Le manque de confiance et la peur qu'ils ressentent les obligent à faire des attitudes de risque lors de la conduite.

Que faire ?

Il est essentiel d'apprendre à maîtriser les pensées négatives sur la propre forme de conduire et les dangers qui porte la conduite. Quand une personne se trouve derrière le volant elle doit être prudente dans sa forme de conduire, sans avoir des comportements dénotant une peur excessive ni excès de confiance, tant comportement que l'autre peuvent devenir dangereux.

Tout d'abord, nous avons besoin d'identifier le problème, savoir dans quelles situations on se sent tendu ou avec plus de peur en conduisant, et analyser ces situations pour voir comment nous pouvons agir sur eux. C’est-à-dire, il s'agit d'apprendre un comportement.

Ainsi par exemple, lorsque nous nous croisons avec un camion sur les routes à deux voies, nous devons rester calmes et ne pas modifier notre façon de conduire dans ce moment, sans douter pour le conducteur du camion, ni de nous-mêmes et penser qu'il ya de la place sur la route pour deux véhicules, ou quand nous sommes arrivés à une courbe freiner légèrement au lieu de couler au fond du frein, la voiture répondra selon nos agissements.

Il s’agit de bien contrôler nos pensées et nos actions et apprendre comment la voiture réagit en fonction des mouvements que nous faisons. Il s'agit d'un processus, et donc, il aura des moments où nous ne parvenons pas à réussir, et d'autres occasions dans lesquelles nous obtiendrons la réussite.

La respiration doit être détendue et les muscles ne doivent pas être tendus, en particulier dans le cou et les épaules, au contraire, si on est habitués à conduire, on pourrait subir de la rigidité ou de contractures.

Avoir confiance en soi et une attitude positive, est une chose essentielle pour résoudre le problème. Pour en obtenir, il se peut qu’une aide d’un professionnel soit nécessaire.

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