Parfois, les parents et les
enseignants observent que certains enfants se manifestent lents à exécuter des
mouvements coordonnés: parler, couper avec des ciseaux, boutonner, lever le petit
doigt, etc. Parfois, ils ne font pas attention parce qu'ils pensent qu'ils
seront corrigés avec l'âge et, dans la plupart des cas, c’est vrai, mais il est
vrai aussi que dans d'autres cas il s’agit bien des enfants qui souffrent
"dyspraxie".
Qu'est-ce que la dyspraxie ?
Il ya beaucoup d'activités que
nous réalisons inconsciemment : parler au téléphone, ouvrir une porte, nous
laver les mains, nous brosser les dents, parler, exprimer, communiquer etc. Les
personnes atteintes de dyspraxie ont beaucoup de difficulté à les réaliser.
Il s’agit d’une difficulté ou
incapacité lorsqu’on fait des mouvements qui nécessitent une certaine
coordination, par exemple, certaines personnes ont de la difficulté à attacher
les lacets, boutonner son manteau, couper la viande, d'autres personnes ne sont
pas en mesure de commander les goujons de bois de couleur différente, etc.
Pour les personnes atteintes de
dyspraxie verbale, il leur est affecté le domaine du discours. Dans ces cas, ils
savent ce qu'ils veulent dire, mais ils sont incapables de contrôler les
muscles qu'ils nécessitent pour le faire. Le problème affecte à la fois la
production de sons et le séquençage des mêmes. Par exemple, quand il vent dire
une phrase, donner une réponse ou poser une question, il émet une autre
différente. Ils se commettent des erreurs qu’ils ne peuvent être contrôlés.
Il est très important de savoir
que celui qui souffre de ce problème, il comprend tout, et que son problème est
uniquement au moment de s’exprimer. Il sait ce qu’il veut dire, mais il s’emmêle,
et cela lui cause beaucoup de frustration.
Ils peuvent se présenter conjointement
avec d'autres troubles du développement tels que des troubles d'apprentissage, troubles
de la parole, de l'hyperactivité, etc. La plupart des personnes atteintes de
dyspraxie ont une intelligence normale. Plusieurs enquêtes suggèrent que 10 %
de la population mondiale peut avoir ce problème.
Les causes
Il semble qu’il n’y a pas des
causes qui soient entièrement établies, bien que la plupart des investigations
pointent à une immaturité dans le développement des neurones. En outre,
certains experts indiquent que cela peut être dû à une lésion cérébrale.
Aussi, on a pu vérifier l'influence
qui a pu exercer certains parents ou éducateurs au moment du problème.
Plusieurs fois, par ignorance,
les parents qui ont des enfants avec ce problème pensent que leur enfant ne
comprend pas ce qui est lui dit, et donc ils lui parlent moins, et ils évitent
de lui expliquer ou demander des choses. Cela prive l'enfant des incitations
qui peuvent contribuer à son développement et à son amélioration.
Que faire ?
Une identification précoce du
problème est extrêmement importante, parce que le plus tôt possible le problème
est identifie, on peut bien intervenir pour minimiser les symptômes. Il est
important que les parents acquièrent la formation nécessaire pour comprendre et
aider un enfant avec ce type de problèmes. Ils sont les premiers responsables à
les stimuler et les enseigner les différentes habilités.
Il convient que depuis que les
enfants sont petits apprennent des stratégies pour faire face aux difficultés
qu'ils vont rencontrer plus souvent. Pour ce faire, ils doivent être entraînés par
des habilités de la vie quotidienne et réaliser une thérapie qui leur aide
à effectuer les tâches les plus difficiles.
Appliquer les techniques pour
améliorer la confiance en soi qui leur aidera à accepter leur situation et
d'évaluer les aspects d'eux-mêmes qu'ils n'avaient pas appréciés. Il est
donc très important de travailler les compétences qui leur ont déjà et essayer
de les promouvoir au maximum.
Leur apprendre à gérer et
canaliser les émotions. Il est important d'apprendre à identifier les pensées
négatives qui produisent ces émotions et essayer de les remplacer par d’autres.
Les pensées défaitistes conduisent à des émotions négatives, la dépression, etc.
Donc, si on apprend à remplacer ces pensées avec d'autres.
Lorsque la dyspraxie
affecte la coordination et l'équilibre, il peut les aider l’apprentissage à
jouer d'un instrument, effectuer des activités telles que la coupe avec des
ciseaux, monter les escaliers, jouer avec de l'argile, écrire, peindre, etc.
Lorsque la dyspraxie
affecte la parole, il convient d’effectuer un entraînement orthophonique: des exercices
avec la langue comme la déplacer vers le haut et vers le bas, de toucher le
bout du nez, de toucher les dents, les gencives : des exercices avec la
mandibule, des mouvements des joues, etc.
Il convient de mentionner les
systèmes de communication alternative comme une autre forme de communication.
Ces méthodes sont utilisées comme une aide quand il s'agit de l'expression et
de la communication : la langue des gestes, des tableaux de communication avec
les mots, les images, les appareils électroniques qui remplacent la parole, etc.
Lorsque la zone émotive est touchée,
le traitement doit viser à travailler davantage les compétences sociales,
l'empathie, les stratégies pour faire face à des situations nouvelles, la
résolution de problèmes, etc.
En tout cas, pour effectuer tout
ça, il est toujours conseillé d'obtenir l'aide et les conseils de spécialistes.
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