L'idée de comment doit être un
bon patron a changé au cours des dernières décennies dans le monde de
l'entreprise. Les qualités de base exigée traditionnellement d’un chef pour exercer
sa tâche avec succès, ce sont l'autorité et la capacité intellectuelle.
Actuellement, bien que ces compétences soient encore importantes. Ils sont
considérées plus déterminants pour obtenir le succès comme chef d'équipe, un
certain nombre de qualités qui sont réunies dans un concept appelé «intelligence
émotionnelle».
La chef et l'intelligence
émotionnelle
Les études menées en psychologie
du travail au cours depuis quelques années ont conclu que l'intelligence
émotionnelle est un facteur clé dans la réalisation des objectifs pour un chef
d’un groupe de travail que l'intelligence rationnelle.
Des qualités telles que
l’autocontrôle, la capacité de motivation ou l’empathie avec les employés, font
que le groupe travaille plus et mieux. Le chef est le principal responsable
pour qu’il existe un bon environnement de travail, et cette bonne ambiance et fondamentale
pour que ce travail soit plus efficace.
Toutes ces considérations ont
conduit ces dernières années a avoir un changement dans le processus de sélection
des directives dans les entreprises, en priorisant l'intelligence
émotionnelle sur les capacités intellectuelles traditionnelles. D'une certaine
manière, il se donne plus d'importance à l'attitude que l’aptitude.
Bien évidemment, il ya des gens
qui sont beaucoup plus de facilité que d'autres à développer les compétences
qui sont englobés dans l'intelligence émotionnelle, il est également vrai que
ceux-ci peuvent être apprises ; ainsi, la formation liée à la psychologie du travail
est de plus en plus importante dans le l'environnement des entreprises.
Dans cet aspect, la
première chose qui doit faire un bon chef, est de savoir contrôler ses propres émotions.
Si quelqu’un se laisse influencer à chaque instant par son état d’humeur, ses collaborateurs
et, en fin de compte, c’est même le travail qui va souffrir les conséquences.
Il est également important de
savoir détecter les sentiments des autres, pour pouvoir savoir comment
influencer positivement sur eux pour augmenter leur motivation, et par
conséquent, leur dévouement à leur travail.
Autorité contre autoritarisme
L'image du chef autoritaire,
despote et un peu capricieux, détesté par ses employés, qui a souvent été
immortalisée dans les comics, reste encore aujourd'hui une réalité dans de
nombreux emplois. Dans ces cas, il existe souvent un problème de confusion
entre le concept d'autorité et d’autoritarisme.
Avoir une autorité ne signifie
pas être autoritaire. Avoir de l’autorité implique que grâce à notre
savoir-faire nous obtenons être dans une position où nos subordonnés acceptent
et respectent nos décisions, tandis que les positions autoritaires impliquent
une incapacité à parvenir à que nos décisions soient acceptées et la conséquente
nécessité de falloir les imposer.
La prépotence est généralement
l'un des défauts les plus étendus chez beaucoup de chefs. Lorsque la charge est
"à la tête", il est très difficile de se produire suffisamment d'empathie
avec le groupe pour qu’il se puisse travailler en équipe dans des conditions
optimales, et quand les employés ne sont pas à l'aise, c’est le travail qui
souffre toujours en fin de compte.
Un patron doit savoir que la
plupart des personnes qui a à sa charge sont plus intelligents que lui ou sont
mieux préparées en certains aspects, de sorte que l'orgueil et
l'arrogance uniquement feront qu’il reste en évidence et soit considéré comme
un mauvais patron.
En fait, le manque d'harmonie
avec les chefs est une cause majeure des changements volontaires d'emploi.
Comment doit agir un bon patron
avec ses employés
La première chose que doit faire
un bon patron, autant que possible, est de connaître ses subordonnés, en
particulier ses plus proches collaborateurs. Plus on connaît la personne, ses
préoccupations et ses aspirations, plus est facile de savoir comment la
motiver.
Un bon chef doit savoir comment
corriger les actions erronées de ses employés sans les récriminer ni les
humilier.
Il doit également féliciter ses
collègues quand ceux font un bon travail, car il est plus que démontré l'effet
positif de la reconnaissance au travail des employés.
Le chef doit être équitable avec
le travail de ses subordonnés. Il est assez fréquent que lorsqu'un employé est travailleur
et efficient que les autres, on lui charge plus de tâches parce que c'est la
façon la plus simple de faire avancer le travail, mais finalement cela ne fera
que les autres travailleurs s’accommodent de plus en plus, et l’employé
efficient finira totalement démotivé.
Une relation fluide et cordiale
avec les employés est essentielle pour un bon travail en équipe. Si un chef
n'est pas en mesure de se gagner ses collaborateurs et n'a pas de complicité, sa
gestion est condamnée à l'échec. Le succès dans une équipe de travail dépend du
niveau d’implication obtenu de tous ses membres.
Une des choses les plus
importantes dans la relation du chef avec son équipe est l’installation d’une
bonne communication. Pour ce faire, celle-ci doit être réciproque, c'est à
dire, le chef doit aussi savoir écouter et être ouvert aux idées et aux
contributions de ses collaborateurs.
Il est également bon que le chef sache
exprimer à ses collaborateurs ce qu’il attend d'eux, et les faire voir
l'importance de leur travail pour atteindre les buts et les objectifs de
l'entreprise ou du groupe de travail.
Le chef et la responsabilité
Il est évident qu'un chef ne peut
pas prendre toutes les décisions qui doivent être prises dans un groupe de
travail, en particulier en ce qui concerne les questions très spécifiques et
les techniques qu’il ne connaît pas souvent en profondeur, de sorte que le chef
doit déléguer de nombreuses décisions à ses collaborateurs.
Le chef peut demander des
responsabilités à ses collaborateurs pour des actions et décisions déterminées,
mais en gardant toujours à l'esprit qu'il est le responsable de l'ultime
instance.
Tout gestionnaire doit être
conscient de l'endroit qu’il occupe et porter la responsabilité du résultat
final de tout ordre envers les supérieurs ou envers les clients.
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